GRANDES CHASSES ET PETITES CHASSES AU BURKINA FASO (episode 3)
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GRANDES CHASSES ET PETITES CHASSES AU BURKINA FASO (episode 3)
Acte I: Les Canards
Reveil de bonne heure, nous prenons la route avec deux Land pour cette chasse, je suis accompagné par 3 chasseurs particuliers, le grand père, le père et le petit fils.
Ils vivent au TOGO, sont venus en voisin en voiture, mais le plus rigolo, c'est qu'ils sont originaire de La Garde.
Nous arrivons au bord du lac sur lequel nous allons chasser.
C'est un lac de retenue, pas très profond qui fait 35Km de long, et par endroit 2 ou 3 de large.
Lorsqu'il s'est rempli il a noyé une forêt, et certains arbres sont restés en place.
Nous montons dans une pirogue propulsée avec un moteur HB, et en route.
Comme vous pouvez le voir pas tout le monde est réveillé.
Le jour se lève peu à peu sur le lac.
Au bout de 45mn de navigation, nous déposons le Papy sur petite presqu'île avec son fusil, ses cartouches et sa bouteille d'eau, avec un garçon chargé de ramasser les canards, puis nous partons au millieu du lac, et là Eric me dit je vais te placer au meilleur endroit.
Ah super sympa!!!
Et quand je vois où c'est, j'y crois pas, un arbre au millieu du lac!!!
Sur cet arbre, il y a une plate forme de 50 cm par 50cm, on me débarque, j'attrape mon fusil, et le reste.
Bigre! va pas falloir faire des tirs contortionnés, j'ai peur de tomber à l'eau ou de perdre le fusil.
C'est impressionant!!!!!
Eric repart avec le bateau, me dit" je place Philippe, puis nous partons dans les roselières pour faire voler les canards, regarde par là ils vont arriver de ce côté."
"Et ne tombe pas à l'eau, y a des crocodiles, pas beaucoup mais des gros"
P... il me fout la trouille, ce c...
Et j'attends 20 ou 30mn, et je vois à l'horizon ça.
non ce ne sont pas des moucherons ou des moustiques, je n'en crois pas mes yeux.
Est ce qu'ils vont me passer sur la tête?
Oui ils arrivent!!!!
Et ça va être comme ça toute la matinée.
Nous avons droit à ne tuer que 20 canards chacun, au début je tire partout, puis je me calme, les passées aussi, et avec mes 50 cartouches j'ai mes 20 canards au bout de 3h.
Les canards flottent autour de moi, ce qui me rassure, ça veut dire qu'il n'y a pas de crocodiles, c'est une blague .
Vers 10h, Eric revient me chercher et ramasser les canards.
Nous rentrons ramasser les autres chasseurs et leurs canards.
Sur le chemin du retour, nous débusquons d'une roselière, un vol d'oies de Gambie, ou canard armé (parce qu'il a des pointes d'os au bout des ailes)
Vite cartouches de N°2, et deux oies sont ramassées.
C'est un énorme oiseau.
Voilà retour sur la berge, où nous attendent des habitants du village le plus proche, nous allons leur donner la plus grosse partie de notre chasse.
Il était fier le petit fils de poser avec son père, son grand père et les canards.
Tout le gibier chassé, est "normalement" partagé avec les Burkinabés, et nous en gardons une partie pour le camp, ces canards sont excellents, nous les avons mangés le lendemain.
Quels souvenirs je garde de ces moments?
De beaux coups de fusils, un canard décroché du ciel, alors que j'avais visé, pas celui de devant, mais l'autre encore plus devant!!!
Humilité,humilité!!!
La beauté du lac, les odeurs, la force de la vie, au dire d'Eric il y a de plus en plus de canards, car ils sont maintenant surveillés et non plus braconnés par les autochtones, qui attendent que nous les leur donnions.
Et la gentillesse des Burkinabés pauvres comme Job.
Reveil de bonne heure, nous prenons la route avec deux Land pour cette chasse, je suis accompagné par 3 chasseurs particuliers, le grand père, le père et le petit fils.
Ils vivent au TOGO, sont venus en voisin en voiture, mais le plus rigolo, c'est qu'ils sont originaire de La Garde.
Nous arrivons au bord du lac sur lequel nous allons chasser.
C'est un lac de retenue, pas très profond qui fait 35Km de long, et par endroit 2 ou 3 de large.
Lorsqu'il s'est rempli il a noyé une forêt, et certains arbres sont restés en place.
Nous montons dans une pirogue propulsée avec un moteur HB, et en route.
Comme vous pouvez le voir pas tout le monde est réveillé.
Le jour se lève peu à peu sur le lac.
Au bout de 45mn de navigation, nous déposons le Papy sur petite presqu'île avec son fusil, ses cartouches et sa bouteille d'eau, avec un garçon chargé de ramasser les canards, puis nous partons au millieu du lac, et là Eric me dit je vais te placer au meilleur endroit.
Ah super sympa!!!
Et quand je vois où c'est, j'y crois pas, un arbre au millieu du lac!!!
Sur cet arbre, il y a une plate forme de 50 cm par 50cm, on me débarque, j'attrape mon fusil, et le reste.
Bigre! va pas falloir faire des tirs contortionnés, j'ai peur de tomber à l'eau ou de perdre le fusil.
C'est impressionant!!!!!
Eric repart avec le bateau, me dit" je place Philippe, puis nous partons dans les roselières pour faire voler les canards, regarde par là ils vont arriver de ce côté."
"Et ne tombe pas à l'eau, y a des crocodiles, pas beaucoup mais des gros"
P... il me fout la trouille, ce c...
Et j'attends 20 ou 30mn, et je vois à l'horizon ça.
non ce ne sont pas des moucherons ou des moustiques, je n'en crois pas mes yeux.
Est ce qu'ils vont me passer sur la tête?
Oui ils arrivent!!!!
Et ça va être comme ça toute la matinée.
Nous avons droit à ne tuer que 20 canards chacun, au début je tire partout, puis je me calme, les passées aussi, et avec mes 50 cartouches j'ai mes 20 canards au bout de 3h.
Les canards flottent autour de moi, ce qui me rassure, ça veut dire qu'il n'y a pas de crocodiles, c'est une blague .
Vers 10h, Eric revient me chercher et ramasser les canards.
Nous rentrons ramasser les autres chasseurs et leurs canards.
Sur le chemin du retour, nous débusquons d'une roselière, un vol d'oies de Gambie, ou canard armé (parce qu'il a des pointes d'os au bout des ailes)
Vite cartouches de N°2, et deux oies sont ramassées.
C'est un énorme oiseau.
Voilà retour sur la berge, où nous attendent des habitants du village le plus proche, nous allons leur donner la plus grosse partie de notre chasse.
Il était fier le petit fils de poser avec son père, son grand père et les canards.
Tout le gibier chassé, est "normalement" partagé avec les Burkinabés, et nous en gardons une partie pour le camp, ces canards sont excellents, nous les avons mangés le lendemain.
Quels souvenirs je garde de ces moments?
De beaux coups de fusils, un canard décroché du ciel, alors que j'avais visé, pas celui de devant, mais l'autre encore plus devant!!!
Humilité,humilité!!!
La beauté du lac, les odeurs, la force de la vie, au dire d'Eric il y a de plus en plus de canards, car ils sont maintenant surveillés et non plus braconnés par les autochtones, qui attendent que nous les leur donnions.
Et la gentillesse des Burkinabés pauvres comme Job.
Dernière édition par PELLEGRIN Bernard le Dim 09 Mai 2010, 19:13, édité 1 fois
Invité- Invité
Grande Chasse
J'ai beaucoup aimé l'acte:1 qui est le genre de chasse que j'aurai aimé vivre, et impatient de découvrir l'acte suivant.
Invité- Invité
Re: GRANDES CHASSES ET PETITES CHASSES AU BURKINA FASO (episode 3)
Acte II : Les Francolins, les Gangas, les Pigeons, les Pintades et les Outardes.
Un autre jour, une autre chasse.
Nous sommes toujours avec les 3 chasseurs le Gd père, le père, et le fils.
Nous laissons les véhicules en limite d'un grand champ de millet et de coton.
A peine entrons nous dans le 1er champ, qu'une compagnie de francolins fuse dans tous les sens, deux sont au tapis de suite, et le reste de la compagnie va se réfugier entre les pattes de leurs amis auprès desquels nous n'irons pas les taquiner.
On peut les voir au fond de la photo, la bosse au pied du palmier.
La chasse des francolins ressemble beaucoup à la chasse des perdreaux chez nous, ils ont le même comportement, sauf que là, pas de chiens, ce sont les pisteurs qui tapent dans les buissons avec des bâtons et qui font décoller les compagnies, dans un bruit d'ailes fracassant.
Les buissons sont impénétrables car ils possèdent des épines de 5cm de long, très dures.
En route nous tirons deux outardes, ce sont des petites outardes, une espèce particulière à cette partie de l'Afrique, leur tir est autorisé car il y en a pas mal.
Voilà les Outardes.
Ensuite nous pénétrons dans le territoire des pigeons ronier, pourquois pigeons ronier, tout simplement parcequ'ils se perchent et nichent dans ces grands palmiers appelés Ronier.
Ces palmiers donnent un fruit dont raffolent les éléphants, d'où leur présence au début de la chasse.
La technique de chasse, se fait aussi à coup de batons, les pisteurs tapent les troncs, et les pigeons, quand il y en a, s'envolent du sommet, le jeu est de se placer correctement pour pouvoir les tirer, car ces oiseaux sont très rapides et connaissent la chanson par coeur.
Voilà les Palmiers Roniers.
Dans ces palmiers se trouvent aussi des pigeons verts.
C'est un très joli pigeon, vert dessus avec le ventre jaune vif.
Puis il y a la pintade, c'est un oiseau qui vit en compagnie comme le perdreau, vole aussi vite, court le plus souvent, et se branche au sommet des plus grands arbres, c'est un très joli coup de fusil, car l'oiseau est imposant, et difficile, très craintif.
La photo ci après je l'ai faite de la voiture et à un endroit où elles ne sont pas chassées.
J'ai adoré cette chasse, car il faut beaucoup marcher, les tirs ne sont pas faciles, et le gibier est bien présent de partout, rapide avec de la défense.
En aucun cas on a l'impression de trop tuer, et trop facilement.
Voilà le résultat de la matinée à 4 chasseurs, car le pitchoun en bon africain, n'a pas été de reste.
Oui j'ai vraiment adoré.
Un autre jour, une autre chasse.
Nous sommes toujours avec les 3 chasseurs le Gd père, le père, et le fils.
Nous laissons les véhicules en limite d'un grand champ de millet et de coton.
A peine entrons nous dans le 1er champ, qu'une compagnie de francolins fuse dans tous les sens, deux sont au tapis de suite, et le reste de la compagnie va se réfugier entre les pattes de leurs amis auprès desquels nous n'irons pas les taquiner.
On peut les voir au fond de la photo, la bosse au pied du palmier.
La chasse des francolins ressemble beaucoup à la chasse des perdreaux chez nous, ils ont le même comportement, sauf que là, pas de chiens, ce sont les pisteurs qui tapent dans les buissons avec des bâtons et qui font décoller les compagnies, dans un bruit d'ailes fracassant.
Les buissons sont impénétrables car ils possèdent des épines de 5cm de long, très dures.
En route nous tirons deux outardes, ce sont des petites outardes, une espèce particulière à cette partie de l'Afrique, leur tir est autorisé car il y en a pas mal.
Voilà les Outardes.
Ensuite nous pénétrons dans le territoire des pigeons ronier, pourquois pigeons ronier, tout simplement parcequ'ils se perchent et nichent dans ces grands palmiers appelés Ronier.
Ces palmiers donnent un fruit dont raffolent les éléphants, d'où leur présence au début de la chasse.
La technique de chasse, se fait aussi à coup de batons, les pisteurs tapent les troncs, et les pigeons, quand il y en a, s'envolent du sommet, le jeu est de se placer correctement pour pouvoir les tirer, car ces oiseaux sont très rapides et connaissent la chanson par coeur.
Voilà les Palmiers Roniers.
Dans ces palmiers se trouvent aussi des pigeons verts.
C'est un très joli pigeon, vert dessus avec le ventre jaune vif.
Puis il y a la pintade, c'est un oiseau qui vit en compagnie comme le perdreau, vole aussi vite, court le plus souvent, et se branche au sommet des plus grands arbres, c'est un très joli coup de fusil, car l'oiseau est imposant, et difficile, très craintif.
La photo ci après je l'ai faite de la voiture et à un endroit où elles ne sont pas chassées.
J'ai adoré cette chasse, car il faut beaucoup marcher, les tirs ne sont pas faciles, et le gibier est bien présent de partout, rapide avec de la défense.
En aucun cas on a l'impression de trop tuer, et trop facilement.
Voilà le résultat de la matinée à 4 chasseurs, car le pitchoun en bon africain, n'a pas été de reste.
Oui j'ai vraiment adoré.
Invité- Invité
Grande chasse
J'ai adoré tous tes reportages, la seule chose qui me manque : la présence de chiens. Lorsque l'on voit le tableau on ne peut qu'imaginer
le gain de plaisir supplémentaire qu'aurait procuré la présence d'un chien d'arrêt.
Merci beaucoup pour le reportage et les photos, j'ai beaucoup aimé.
le gain de plaisir supplémentaire qu'aurait procuré la présence d'un chien d'arrêt.
Merci beaucoup pour le reportage et les photos, j'ai beaucoup aimé.
Invité- Invité
Re: GRANDES CHASSES ET PETITES CHASSES AU BURKINA FASO (episode 3)
Moi aussi la presence de mon chien m'a manqué.
Combien de fois, j'y ai pensé en voyant tous ces francolins et ces pintades!!!
Mais, ce n'est pas dans leurs moeurs, et en plus cela enlèverait du travail à beaucoup de monde.
Quand je regardais avant ce voyage, des reportages sur Seasons, sur ce genre de chasse, j'y ai vu souvent des chasseurs blancs faire porter leur fusil, ou le gibier par un autochtone, et je pensai:"regarde ce fénéant! même pas capable de porter son fusil, ou son eau"
Et bien quand j'ai pris mon fusil, Eric m'a dit de le donner à porter, devant mon reffut, au bout d'un moment il m'a pris à part et m'a expliqué, qu'une partie de chasse, donnait du travail à au moins une dizaine de personne.
Entre les porteurs d'eau et de fusil, ceux qui portent le gibier, ceux qui tapent avec les bâtons et tous les gamins qui courent dans tous les sens pour ramasser et retrouver le gibier dans des ronciers impénétrables.
Ceci est un aspec de la chasse africaine que nous n'imaginons pas en arrivant.
Je vais mettre en ligne des photos de vilages traversés, vous allez voir, qu'au 21ème siècle ils vivent pour moitié au 18ème avec un peu des techniques actuelles.
Combien de fois, j'y ai pensé en voyant tous ces francolins et ces pintades!!!
Mais, ce n'est pas dans leurs moeurs, et en plus cela enlèverait du travail à beaucoup de monde.
Quand je regardais avant ce voyage, des reportages sur Seasons, sur ce genre de chasse, j'y ai vu souvent des chasseurs blancs faire porter leur fusil, ou le gibier par un autochtone, et je pensai:"regarde ce fénéant! même pas capable de porter son fusil, ou son eau"
Et bien quand j'ai pris mon fusil, Eric m'a dit de le donner à porter, devant mon reffut, au bout d'un moment il m'a pris à part et m'a expliqué, qu'une partie de chasse, donnait du travail à au moins une dizaine de personne.
Entre les porteurs d'eau et de fusil, ceux qui portent le gibier, ceux qui tapent avec les bâtons et tous les gamins qui courent dans tous les sens pour ramasser et retrouver le gibier dans des ronciers impénétrables.
Ceci est un aspec de la chasse africaine que nous n'imaginons pas en arrivant.
Je vais mettre en ligne des photos de vilages traversés, vous allez voir, qu'au 21ème siècle ils vivent pour moitié au 18ème avec un peu des techniques actuelles.
Invité- Invité
Re: GRANDES CHASSES ET PETITES CHASSES AU BURKINA FASO (episode 3)
Acte III: Les tourterelles et fin.
Bon autant le dire tout de suite, je n'ai pas trop aimé la chasse des tourterelles.
C'est du tir, et pas très difficile.
Il suffit de se mettre à l'affut près d'un point d'eau, en bordure d'un endroit qui en manque, et ces pauvres oiseaux assoiffés, le soir, son obligés de venir boire, malgré nos coup de fusil.
Oui ils sont petits, oui ils volent vite, mais bon pour moi c'est du ball trap.
Le seul point positif, ce sont les enfants qui courent partout, pour les ramasser, de toute les manières, à la fin de la chasse tout leur sera distribué.
Qu'est ce que je retiendrais de ce voyage, dont je rêvais depuis 50 ans.
La grande chasse, m'a comblée par son engagement, et la beauté des animaux chassés.
La petite chasse est passionnante (à part celle des tourterelles).
Et j'ai compris une chose que les écotéroristes n'avoueront jamais, c'est que dans de nombreux pays d'Afrique, aujourd'hui, s'il n'y avait pas de chasses organisées, et des chasseurs étrangers, il n'y aurait plus d'animaux sauvages.
J'ai discuté avec les amodiataires de la zone où j'ai chassé et ceux des deux zones limitrophes(en tout 400 000 ha), ils sont sur que si demain le gouvernement ne renouvelle pas leur baux, en 3 ans, les africains auront tout tué.
Dé-jas, l'hiver il sont obligés à une surveillance continue, car les autochtones rentre sur les zones pour couper le bois, pour le feu des cuisines (ailleurs il n'y en a plus), et d'autre pour braconner la viande, et tout y passe, du serpent au buffle.Il faut le voir pour s'en rendre compte.
La croissance démographique est inouï, un pisteur du camp a 4 femmes et 20 enfants( vivants, vue la mortalité infantile, je vous laisse imaginer le nb au départ).
Le pays est très pauvre, il n'y a rien pour nourrir la population, à part l'agriculture, et l'élevage.
Donc défrichement à outrance.
Voilà, je ne pense pas retourner chasser les grands animaux, ma tirelire est vide, mais j'ai vécu mon rêve, et ne vivons nous, pas tous pour cela!!!!
Le puits de village, 600 habitants il y a 15 ans, 3000 aujourd'hui, et toujours qu'un puit.
Avant cet endroit était comme le territoire où nous avons chassé les buffles, ce sont des champs cultivés à la saison des pluies, au fond c'est un village.
Bon autant le dire tout de suite, je n'ai pas trop aimé la chasse des tourterelles.
C'est du tir, et pas très difficile.
Il suffit de se mettre à l'affut près d'un point d'eau, en bordure d'un endroit qui en manque, et ces pauvres oiseaux assoiffés, le soir, son obligés de venir boire, malgré nos coup de fusil.
Oui ils sont petits, oui ils volent vite, mais bon pour moi c'est du ball trap.
Le seul point positif, ce sont les enfants qui courent partout, pour les ramasser, de toute les manières, à la fin de la chasse tout leur sera distribué.
Qu'est ce que je retiendrais de ce voyage, dont je rêvais depuis 50 ans.
La grande chasse, m'a comblée par son engagement, et la beauté des animaux chassés.
La petite chasse est passionnante (à part celle des tourterelles).
Et j'ai compris une chose que les écotéroristes n'avoueront jamais, c'est que dans de nombreux pays d'Afrique, aujourd'hui, s'il n'y avait pas de chasses organisées, et des chasseurs étrangers, il n'y aurait plus d'animaux sauvages.
J'ai discuté avec les amodiataires de la zone où j'ai chassé et ceux des deux zones limitrophes(en tout 400 000 ha), ils sont sur que si demain le gouvernement ne renouvelle pas leur baux, en 3 ans, les africains auront tout tué.
Dé-jas, l'hiver il sont obligés à une surveillance continue, car les autochtones rentre sur les zones pour couper le bois, pour le feu des cuisines (ailleurs il n'y en a plus), et d'autre pour braconner la viande, et tout y passe, du serpent au buffle.Il faut le voir pour s'en rendre compte.
La croissance démographique est inouï, un pisteur du camp a 4 femmes et 20 enfants( vivants, vue la mortalité infantile, je vous laisse imaginer le nb au départ).
Le pays est très pauvre, il n'y a rien pour nourrir la population, à part l'agriculture, et l'élevage.
Donc défrichement à outrance.
Voilà, je ne pense pas retourner chasser les grands animaux, ma tirelire est vide, mais j'ai vécu mon rêve, et ne vivons nous, pas tous pour cela!!!!
Le puits de village, 600 habitants il y a 15 ans, 3000 aujourd'hui, et toujours qu'un puit.
Avant cet endroit était comme le territoire où nous avons chassé les buffles, ce sont des champs cultivés à la saison des pluies, au fond c'est un village.
Invité- Invité
Re: GRANDES CHASSES ET PETITES CHASSES AU BURKINA FASO (episode 3)
Merci a toi BERNARD pour ton recit et tes photos tu nous a regalés A+
Invité- Invité
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